Même s’il est possible de le préparer dans une tasse comme une infusion classique, un vrai bon maté doit être consommé de manière traditionnelle. Vous pouvez effectuer cela en vous procurant une calebasse et une bombilla. Ses ustensiles typiques d’Amérique du sud sont disponibles dans notre boutique en ligne au rayon maté à des prix défiants toute concurrence. Dans cet article de blog, nous allons nous concentrer plus particulièrement sur la bombilla, une paille filtrante en acier inoxydable indispensable si vous voulez parvenir à apprécier l’Ilex Paraguariensis à sa juste valeur.

De quoi se compose une bombilla ?

La bombilla est composée de trois parties bien distinctes :

À l’origine, les indiens Guaranis, qui sont le tout premier peuple connu à avoir consommé du maté, mâchaient les feuilles de la plante telles quelles ou les buvaient en infusion sans même prendre la peine de les filtrer. Il leur est cependant très vite apparu que cette mixture végétale n’était guère agréable en bouche et ils se sont mis en tête de fabriquer un outil artisanal destiné à améliorer leur expérience globale. C’est comme cela que la bombilla est née.

Au départ, les tribus vivant sur ce vaste territoire aujourd’hui partagé entre le Chili, le Brésil et l’Argentine se sont évidemment servis des matières premières qu’ils avaient à leur disposition dans leur environnement proche. La paille pour consommer le maté était donc une tige creuse en bois et le filtre, appelé kokoh, était quant à lui tissé à la main à partir de fibres diverses trouvées dans des plantes ou des légumes. Dans notre époque moderne, on préfère utiliser du métal et plus particulièrement de l’acier inoxydable afin de créer quelque chose de plus résistant que le bois.

Cet objet original est généralement de forme tubulaire mais il est également façonné en spirale dans certaines régions. Il s’accompagne de décorations et d’ornements extrêmement variés, le modèle le plus populaire est cerclé d’anaux métalliques qui se révèlent très utiles grâce à leur perméabilité à la chaleur qui permet aux buveurs de ne pas se brûler les doigts en posant leurs mains dessus. Il est terminé par un bec ovale allongé qui est agréable à tenir entre les lèvres.

Bombilla tubulaire ou bombilla en spirale

La principale différence entre une bombilla tubulaire et une bombilla en spirale réside dans la température du liquide aspiré. Comme vous pouvez vous en douter, le maté réalisant davantage de chemin entre les tortuosités d’une spirale se refroidit un peu plus que le maté remontant directement en ligne droite sans faire de détours superflus. Chez BetiBio, nous vous proposons une bombilla tubulaire car elle est de loin la plus employée dans le monde. D’autre part, si vous désirez vous délecter d’une boisson un peu moins chaude, il vous suffit d’ajuster ce paramètre lorsque vous chauffer votre eau dans une bouilloire ou à la casserole.

Pour rappel, pour vous concocter un maté de qualité, il vous suffit de placer trois tiers de poudre ou de feuilles dans le fond de la calebasse puis d’arroser le tout d’un tier d’une eau légèrement frémissante (environ 80 degrés). Une eau portée à ébullition produira un maté beaucoup trop amer tandis qu’une infusion à froid libérera très peu de saveurs et de principes actifs de la plante. Si vous utilisez des feuilles et non de la poudre, verser un léger filet d’eau froide avant de mettre l’eau chaude fera gonfler les végétaux et évitera qu’ils se prennent dans le filtre et empêcher ainsi son bon fonctionnement.

La taille du filtre

Au-delà de la forme de la bombilla, la taille du filtre est un paramètre déterminant à prendre en compte avant de faire son choix. Ce détail fait en effet toute la différence. La bombilla vendue sur notre site possède un filtre standard parfaitement adapté à la poudre de maté. Pour ceux qui préfèrent infuser des feuilles entières, une paille munie d’un filtre possédant des trous plus larges est une option qui se prête mieux à la situation.

En Amérique du Sud, les connaisseurs ont plusieurs types de pailles filtrantes dans leurs placards et savent exactement laquelle employer en fonction de la consistance du maté qu’ils servent à leurs invités. La plupart du temps, cette boisson est un produit qui se partage à plusieurs, en famille ou entre amis. Dans les rues de Buenos Aires, il est toutefois très courant d’observer des passants consommant leur maté dans une petite gourde traditionnelle. L’l’Ilex Paraguariensis est un breuvage qui se déguste d’ailleurs aussi bien chaud que froid mais cela fera probablement l’objet d’un futur billet de blog.

Quelques astuces de préparation

La délicatesse et la fragilité du maté font de lui un élément complexe à manier. La manière de le consommer est un véritable art de vivre. Voici quelques techniques pour profiter pleinement de ses arômes et de ses bienfaits.

Secouer la calebasse

Dès que le récipient est rempli aux trois quarts de feuilles de maté, il est conseillé de couvrir l’ouverture avec votre main et de secouer énergiquement. Faites ensuite en sorte que la matière végétale soit rassemblée sur un seul côté de la calebasse en la penchant. Versez enfin votre eau froide de l’autre côté afin que les feuilles soient uniquement mouillées sur le dessus et puissent gonfler correctement. Le contenu est prêt, vous pouvez y insérer votre bombilla.

Immobiliser la bombilla

Une fois la bombilla positionnée en surface, l’idée est de ne plus la bouger jusqu’à la fin du processus. En vous y prenant de cette façon, vous éviterez d’obstruer son embouchure et de la bloquer. Les saveurs de la yerba doivent être dévoilées au fur et à mesure, surtout pas en une seule fois. C’est pour cette raison qu’il est recommandé d’ajouter l’eau chaude petit à petit de sorte à ce que la plante soit humidifiée progressivement et évite d’expulser trop rapidement les richesses gustatives qu’elle renferme en son sein.

Lors de vos premières tentatives, vous aurez peut-être l’impression que la manipulation demande une dextérité compliquée à acquérir mais vous vous habituerez très vite à la manoeuvre et vous ne tarderez pas à devenir un professionnel du thé des jésuites, l’autre nom de la boisson nationale argentine.

La cérémonie du maté

Après avoir pris le temps de détailler l’histoire et le fonctionnement de la bombilla, intéressons-nous quelques instants au rituel qui l’accompagne. À l’époque des Guaranis, le maté n’était pas uniquement une boisson revigorante mais servait aussi de monnaie d’échange entre les tribus ainsi que d’offrande pour remercier les dieux. Pour le grand public, cette dimension religieuse et commerciale a disparu. Certaines coutumes ont cependant traversé les âges et sont demeurées vivaces. Si vous êtes un jour invité à la table d’un sud-américain amateur de maté, voilà comment la dégustation devrait se dérouler. Prenez des notes afin de pouvoir reproduire la même chose à la maison.

Le sebador

La personne qui invite, qui est souvent celle qui fournit le maté et les ustensiles associés, est généralement considérée comme le sebador (celui qui apprête). Il est chargé de chauffer l’eau à la bonne température, de remplir la calebasse de yerba, de la secouer, d’ajouter le filet d’eau froide, de placer la bombilla à l’intérieur et d’amorcer le maté avec la bonne quantité d’eau chaude. Dès qu’il n’y a plus de liquide, il en ajoute une nouvelle dose et le cercle redémarre.

L’ordre de passage

Dans une ronde de maté, le sebador prend toujours la seconde gorgée car elle est la plus amère de toutes. En dehors de cette règle, ce dernier prend sa part, passe la calebasse à un premier invité, reprend une autre gorgée et ainsi de suite. De ce fait, le sebador boit à lui seul la moitié de la calebasse. Chaque personne qui se voit confier le précieux sésame ne doit pas prendre l’initiative de faire bouger la bombilla et prend la peine de dire merci à son hôte en signe de respect. Ce genre de rondes sont une excellente occasion de partager un moment convivial avec ses proches ou même de parler de sujets importants avec sa hiérarchie. En Argentine, il existe des cercles de maté dans les entreprises, dans les lycées, dans les universités, dans les ministères. À la manière du café dans l’hexagone, le thé des jésuites ne connait pas de frontières dans la société sud-américaine.

Données sémantiques intéressantes

Pour conclure notre propos, voici un petit cours d’espagnol à destination de tous les anciens élèves ayant fait allemand première langue ou beaucoup trop distraits en classe pour se souvenir de quoi que ce soit. Dans la langue des conquérants de la péninsule ibérique, le mot bombilla signifie « ampoule » ainsi que « petite pompe », au sens littéral. Le mot « mate » est quant à lui tirer du mot quechua « mati », qui signifie petite gourde, le récipient qui était employé par les indiens avant la calebasse. Au brésil, le maté se nomme chimarrão.

Finalement, peu importe le nom que l’on donne à la paille filtrante et aux feuilles d’Ilex Paraguariensis infusées, on parle bien de la même chose : une boisson millénaire aux racines indiennes dont la popularité ne cesse de progresser en Europe. N’hésitez pas à vous procurer une bombilla et une calebasse pour vous plonger pleinement dans une culture originale qui ne manquera pas de donner de la couleur à vos soirées entre amis.

Même s’il est possible de le préparer dans une tasse comme une infusion classique, un vrai bon maté doit être consommé de manière traditionnelle. Vous pouvez effectuer cela en vous procurant une calebasse et une bombilla. Ses ustensiles typiques d’Amérique du sud sont disponibles dans notre boutique en ligne au rayon maté à des prix défiants toute concurrence. Dans cet article de blog, nous allons nous concentrer plus particulièrement sur la bombilla, une paille filtrante en acier inoxydable indispensable si vous voulez parvenir à apprécier l’Ilex Paraguariensis à sa juste valeur.

De quoi se compose une bombilla ?

La bombilla est composée de trois parties bien distinctes :

  • Le bec
  • Le tube
  • Le filtre

À l’origine, les indiens Guaranis, qui sont le tout premier peuple connu à avoir consommé du maté, mâchaient les feuilles de la plante telles quelles ou les buvaient en infusion sans même prendre la peine de les filtrer. Il leur est cependant très vite apparu que cette mixture végétale n’était guère agréable en bouche et ils se sont mis en tête de fabriquer un outil artisanal destiné à améliorer leur expérience globale. C’est comme cela que la bombilla est née.

Au départ, les tribus vivant sur ce vaste territoire aujourd’hui partagé entre le Chili, le Brésil et l’Argentine se sont évidemment servis des matières premières qu’ils avaient à leur disposition dans leur environnement proche. La paille pour consommer le maté était donc une tige creuse en bois et le filtre, appelé kokoh, était quant à lui tissé à la main à partir de fibres diverses trouvées dans des plantes ou des légumes. Dans notre époque moderne, on préfère utiliser du métal et plus particulièrement de l’acier inoxydable afin de créer quelque chose de plus résistant que le bois.

Cet objet original est généralement de forme tubulaire mais il est également façonné en spirale dans certaines régions. Il s’accompagne de décorations et d’ornements extrêmement variés, le modèle le plus populaire est cerclé d’anaux métalliques qui se révèlent très utiles grâce à leur perméabilité à la chaleur qui permet aux buveurs de ne pas se brûler les doigts en posant leurs mains dessus. Il est terminé par un bec ovale allongé qui est agréable à tenir entre les lèvres.

Bombilla tubulaire ou bombilla en spirale

La principale différence entre une bombilla tubulaire et une bombilla en spirale réside dans la température du liquide aspiré. Comme vous pouvez vous en douter, le maté réalisant davantage de chemin entre les tortuosités d’une spirale se refroidit un peu plus que le maté remontant directement en ligne droite sans faire de détours superflus. Chez BetiBio, nous vous proposons une bombilla tubulaire car elle est de loin la plus employée dans le monde. D’autre part, si vous désirez vous délecter d’une boisson un peu moins chaude, il vous suffit d’ajuster ce paramètre lorsque vous chauffer votre eau dans une bouilloire ou à la casserole.

Pour rappel, pour vous concocter un maté de qualité, il vous suffit de placer trois tiers de poudre ou de feuilles dans le fond de la calebasse puis d’arroser le tout d’un tier d’une eau légèrement frémissante (environ 80 degrés). Une eau portée à ébullition produira un maté beaucoup trop amer tandis qu’une infusion à froid libérera très peu de saveurs et de principes actifs de la plante. Si vous utilisez des feuilles et non de la poudre, verser un léger filet d’eau froide avant de mettre l’eau chaude fera gonfler les végétaux et évitera qu’ils se prennent dans le filtre et empêcher ainsi son bon fonctionnement.

La taille du filtre

Au-delà de la forme de la bombilla, la taille du filtre est un paramètre déterminant à prendre en compte avant de faire son choix. Ce détail fait en effet toute la différence. La bombilla vendue sur notre site possède un filtre standard parfaitement adapté à la poudre de maté. Pour ceux qui préfèrent infuser des feuilles entières, une paille munie d’un filtre possédant des trous plus larges est une option qui se prête mieux à la situation.

En Amérique du Sud, les connaisseurs ont plusieurs types de pailles filtrantes dans leurs placards et savent exactement laquelle employer en fonction de la consistance du maté qu’ils servent à leurs invités. La plupart du temps, cette boisson est un produit qui se partage à plusieurs, en famille ou entre amis. Dans les rues de Buenos Aires, il est toutefois très courant d’observer des passants consommant leur maté dans une petite gourde traditionnelle. L’l’Ilex Paraguariensis est un breuvage qui se déguste d’ailleurs aussi bien chaud que froid mais cela fera probablement l’objet d’un futur billet de blog.

Quelques astuces de préparation

La délicatesse et la fragilité du maté font de lui un élément complexe à manier. La manière de le consommer est un véritable art de vivre. Voici quelques techniques pour profiter pleinement de ses arômes et de ses bienfaits.

Secouer la calebasse

Dès que le récipient est rempli aux trois quarts de feuilles de maté, il est conseillé de couvrir l’ouverture avec votre main et de secouer énergiquement. Faites ensuite en sorte que la matière végétale soit rassemblée sur un seul côté de la calebasse en la penchant. Versez enfin votre eau froide de l’autre côté afin que les feuilles soient uniquement mouillées sur le dessus et puissent gonfler correctement. Le contenu est prêt, vous pouvez y insérer votre bombilla.

Immobiliser la bombilla

Une fois la bombilla positionnée en surface, l’idée est de ne plus la bouger jusqu’à la fin du processus. En vous y prenant de cette façon, vous éviterez d’obstruer son embouchure et de la bloquer. Les saveurs de la yerba doivent être dévoilées au fur et à mesure, surtout pas en une seule fois. C’est pour cette raison qu’il est recommandé d’ajouter l’eau chaude petit à petit de sorte à ce que la plante soit humidifiée progressivement et évite d’expulser trop rapidement les richesses gustatives qu’elle renferme en son sein.

Lors de vos premières tentatives, vous aurez peut-être l’impression que la manipulation demande une dextérité compliquée à acquérir mais vous vous habituerez très vite à la manoeuvre et vous ne tarderez pas à devenir un professionnel du thé des jésuites, l’autre nom de la boisson nationale argentine.

La cérémonie du maté

Après avoir pris le temps de détailler l’histoire et le fonctionnement de la bombilla, intéressons-nous quelques instants au rituel qui l’accompagne. À l’époque des Guaranis, le maté n’était pas uniquement une boisson revigorante mais servait aussi de monnaie d’échange entre les tribus ainsi que d’offrande pour remercier les dieux. Pour le grand public, cette dimension religieuse et commerciale a disparu. Certaines coutumes ont cependant traversé les âges et sont demeurées vivaces. Si vous êtes un jour invité à la table d’un sud-américain amateur de maté, voilà comment la dégustation devrait se dérouler. Prenez des notes afin de pouvoir reproduire la même chose à la maison.

Le sebador

La personne qui invite, qui est souvent celle qui fournit le maté et les ustensiles associés, est généralement considérée comme le sebador (celui qui apprête). Il est chargé de chauffer l’eau à la bonne température, de remplir la calebasse de yerba, de la secouer, d’ajouter le filet d’eau froide, de placer la bombilla à l’intérieur et d’amorcer le maté avec la bonne quantité d’eau chaude. Dès qu’il n’y a plus de liquide, il en ajoute une nouvelle dose et le cercle redémarre.

L’ordre de passage

Dans une ronde de maté, le sebador prend toujours la seconde gorgée car elle est la plus amère de toutes. En dehors de cette règle, ce dernier prend sa part, passe la calebasse à un premier invité, reprend une autre gorgée et ainsi de suite. De ce fait, le sebador boit à lui seul la moitié de la calebasse. Chaque personne qui se voit confier le précieux sésame ne doit pas prendre l’initiative de faire bouger la bombilla et prend la peine de dire merci à son hôte en signe de respect. Ce genre de rondes sont une excellente occasion de partager un moment convivial avec ses proches ou même de parler de sujets importants avec sa hiérarchie. En Argentine, il existe des cercles de maté dans les entreprises, dans les lycées, dans les universités, dans les ministères. À la manière du café dans l’hexagone, le thé des jésuites ne connait pas de frontières dans la société sud-américaine.

Données sémantiques intéressantes

Pour conclure notre propos, voici un petit cours d’espagnol à destination de tous les anciens élèves ayant fait allemand première langue ou beaucoup trop distraits en classe pour se souvenir de quoi que ce soit. Dans la langue des conquérants de la péninsule ibérique, le mot bombilla signifie « ampoule » ainsi que « petite pompe », au sens littéral. Le mot « mate » est quant à lui tirer du mot quechua « mati », qui signifie petite gourde, le récipient qui était employé par les indiens avant la calebasse. Au brésil, le maté se nomme chimarrão.

Finalement, peu importe le nom que l’on donne à la paille filtrante et aux feuilles d’Ilex Paraguariensis infusées, on parle bien de la même chose : une boisson millénaire aux racines indiennes dont la popularité ne cesse de progresser en Europe. N’hésitez pas à vous procurer une bombilla et une calebasse pour vous plonger pleinement dans une culture originale qui ne manquera pas de donner de la couleur à vos soirées entre amis.

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